Les flux de trésorerie
Un projet d’investissement permet à l’entreprise soit de :
générer des rentrées nettes d’argent (recettes-dépenses)
réaliser des économies au niveau de certains coûts d’exploitation.
On appelle généralement ces rentrées d’argent ou ces économies : cash-flow ou flux de trésorerie.
Les cash-flows sont des surplus monétaire créé par l’investissement. Ces flux sont facilement identifiables à partir des bilans et des comptes de résultats prévisionnels. Ils sont en effet déterminés par la différence entre les recettes et les dépenses induites par le projet.
En principe, les cash-flows sont générés de manière continue, mais pour simplifier les calculs de rentabilité, on admet qu’ils sont obtenus, globalement, à la fin de chaque exercice, conformément au schéma suivant:
Les cash-flows sont calculés sur la base de prévisions (chiffre d’affaire, coûts, impôts sur les bénéfices), par conséquent, ils sont obligatoirement entachés d’une certaine incertitude. Le calcul des cash-flows ne doit pas intégrer le mode de financement envisagé pour le projet (ce qui revient à considérer que le financement a lieu par les capitaux propres). La décision d’investir et la décision du choix du financement sont deux décisions distinctes et successives. Le coût du financement est pris en compte par le taux d’actualisation. De ce fait, si un projet n’est pas autofinancé à 100%, les cash-flows intègrent les charges d’intérêts.
Cash-flow = chiffre d’affaire – charges décaissables
Or, on a aussi, résultats net = chiffres d’affaire – (charges décaissables + dotations aux amortissements et aux provisions)
De ces deux relations on déduit :
Cash-flow = résultat net + dotations