Un point de la physiologie du langage ; PAR M. CH. DU PASQUIER.
I Nous espérons montrer dans ce court travail que tout, dans l'éducation du langage, se ramène à des fonctions sensorielles ou motrices, que l'enfant apprend à parler parce que l'on peut associer chez lui un mouvement déterminé à une sensation objective, et que sa physiologie lui permet de garder la mémoire de cette association. Rapprocher d'une sensation fournie par les sens un mouvement d'articulation, tel est le but que l'on poursuit en apprenant à parler à un enfant. La