Les autres critères de choix
De nombreux autres critères peuvent intervenir dans le choix des modes de financement. Tout dépend de la situation financière de l’entreprise et de sa stratégie.
La dilution du pouvoir de contrôle
Pour éviter cette dilution et ce risque (qui sont liés) l’entreprise pourra préférer aux actions ordinaires, des actions à dividendes prioritaires sans droit de vote ou des certificats d’investissement, voire des emprunts.
Le risque technologique
Tout investissement technique comporte le risque d’être plus ou moins rapidement dépassé en raison du progrès technique. Si l’entreprise souhaite conserver une grande capacité d’adaptation, elle doit financer ses investissements les plus exposés au risque d’obsolescence par le crédit bail. D’autant que certains contrats de crédit bail prévoient le remplacement du matériel, avant la fin de la période irrévocable, par le matériel plus perfectionné qui pourrait apparaitre sur le marché.
L’adaptation des modalités de remboursement (ou de placement des loyers) aux contraintes financières de l’entreprise
Si l’entreprise prévoit des difficultés de trésorerie, un emprunt comportant un différé de deux ans peut être préférable à un emprunt ne comportant pas de différé, même si le coût de ce dernier est inférieur au coût du premier.