La moralité joue un rôle essentiel dans les recherches en psychologie clinique, car elle permet de protéger les droits, la dignité et le bien-être des personnes impliquées, surtout qu’il s’agit souvent de populations vulnérables (patients atteints de troubles psychiques, enfants, personnes hospitalisées, etc.).
Voici les principales raisons de cette importance :
- Respect de la personne humaine : La moralité impose que les participants soient traités avec respect, qu’ils donnent un consentement libre et éclairé, et qu’ils puissent se retirer à tout moment sans conséquences.
- Prévention des abus : Elle évite les dérives (manipulations, tests intrusifs, absence de suivi…) en posant des limites claires à ce que le chercheur a le droit de faire.
- Crédibilité scientifique : Une recherche moralement douteuse ou non éthique peut être rejetée, même si ses résultats sont intéressants. L’éthique donne de la légitimité et de la confiance aux résultats.
- Protection des données sensibles : En clinique, on manipule des informations très intimes. La moralité garantit leur confidentialité et leur bon usage.
- Préservation de la relation thérapeutique : Quand le clinicien est aussi chercheur, il doit veiller à ne pas trahir la confiance du patient, ce qui pourrait nuire à la thérapie.
Exemple concret : Une recherche clinique sur les troubles traumatiques ne peut pas forcer un patient à revivre un souvenir douloureux sans un accompagnement psychologique adapté — ce serait contraire à la moralité.